Le pape François invite à vivre le Carême en « cœur à cœur » avec Dieu
DDans son message pour le Carême de l’an 2020, le pape François a invité tous les fidèles à vivre ce temps comme un véritable « changement de cap » pour mettre œuvre un « face-à-face » avec Dieu, notamment à travers l’approfondissement de sa Parole mais aussi l’aumône avec les plus pauvres.
Il s’agit en effet d’un « temps favorable » pour la « conversion » de chacun, a indiqué le pape François. Cette « nouvelle opportunité » doit réveiller en tous un « sentiment de gratitude » envers Dieu et permettre de « toucher avec foi la chair du Christ » auprès des personnes souffrantes. « Malgré la présence, parfois dramatique, du mal dans nos vies, ainsi que dans la vie de l’Église et du monde, cet espace offert pour un changement de cap exprime la volonté tenace de Dieu de ne pas interrompre le dialogue de Salut avec nous ».
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Messes à l’oratoire
Profitons du Carême pour venir plus souvent voir le Christ et L’écouter. Le Seigneur vous attend. A chaque messe il Se donne Lui-même à tous ceux qui Lui ouvrent leur cœur. Des messes sont célébrées chaque semaine, les lundis à 12h10 et les jeudis à 17h45. Enseignants, élèves, surveillants, personnel, … tous, venez vous laisser trouver par Celui qui vous cherche de tout son Amour.
Quarantaine
Quel est le virus à l’origine de tous les autres, qui existe depuis longtemps et se répand si facilement ? Qui dessèche notre peau, corrode nos os, trompe notre intelligence et atrophie notre âme ? Qui s’attaque à notre liberté, nous vole notre amour et nous ment en nous caressant dans le sens du poil ? Oui, vous l’avez reconnu. Il est là, tout près. il nous susurre à l’oreille sa musique ensorceleuse et nous enferme dans la tiédeur et le mensonge.
Pour lutter contre ce virus, entrons en quarantaine entre le Mercredi des cendres et la Semaine sainte. Si vous avez loupé le début, ce n’est pas grave. Commencez aujourd’hui ! Deux cachets de prière : un le matin et un le soir. Et davantage si le cœur vous chante. Le chapelet en granulés fonctionne très bien. Usez et abusez de l’oratoire en face de la salle des professeurs. Il est ouvert toute la semaine. Venez priez 5 minutes devant le Roi des rois. Par ailleurs, deux messes par semaine sont célébrées à l’oratoire : une à 12h10 tous les lundis et une à 17h45 tous les jeudis. N’ayons pas peur de ressentir dans notre ventre ce qu’est la pauvreté. Si ça gargouille un peu, c’est bon signe.
Ne likez pas les vidéos des chats trop mignons : jetez-les à la poubelle ! A une musique trop envahissante, préférons le chant des oiseaux et le souffle du vent sur nos yeux fermés. Un peu de silence, un peu d’espace, un peu de désert nous fera le plus grand bien. Et par dessus tout, coiffons-nous, parfumons-nous, et offrons notre plus beau sourire à tous ceux que nous croisons. Que nos mains soient ouvertes, ainsi que notre cœur ! Ce virus est déjà écrasé. Encore faut-il se retrousser les manches et entrer dans le combat aux côtés du Christ, au côté du Christ. En attendant que le Soleil se lève…
Soirée adoration
Jeudi 12 mars, entre 20h45 et 21h30, venez vous entretenir avec le Christ. « Il est bon de s’entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine, comme le disciple bien-aimé (Jn 13,25), d’être touchés par l’amour infini de son cœur. Si, à notre époque, le christianisme doit se distinguer surtout par « l’art de la prière », comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelle, en adoration silencieuse, en attitude d’amour, devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement ? Bien des fois, chers frères et sœurs, j’ai fait cette expérience et j’en ai reçu force, consolation et soutien ! »
Jean-Paul II (Ecclesia de Eucharistia, 25)
Prier saint Joseph avec une bougie allumée et un tissu blanc
Une bougie allumée et un petit tissu blanc à la fenêtre pour le soir de la Saint-Joseph, le 19 mars, c’est ce que l’Église italienne propose aux fidèles. Une belle initiative, simple à réaliser, qui pourrait faire des émules en France. Alors que le confinement mis en place bouleverse le quotidien de nombreuses familles, se tourner vers saint Joseph, gardien de la Sainte Famille, peut apporter un soutien certain.
À l’occasion de sa fête, le 19 mars, l’Église d’Italie invite chaque fidèle et chaque communauté religieuse à allumer une bougie et mettre un petit tissu blanc à se fenêtre, au soir du 19 mars. Un geste qui s’accompagnera d’une prière autour des Mystères lumineux du Rosaire.
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Saint Joseph
Aujourd’hui, malgré le virus et l’annulation de la Dominicale, Saint Joseph est tout de même à l’honneur. Inspirons-nous de son exemple de patience à travers les paroles du pape François.
« Nous avons entendu dans l’Évangile que « Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse » (Mt 1, 24). Dans ces paroles est déjà contenue la mission que Dieu confie à Joseph, celle d’être custos, gardien. Gardien de qui ? De Marie et de Jésus ; mais c’est une garde qui s’étend ensuite à l’Église, comme l’a souligné le bienheureux Jean-Paul II : « Saint Joseph a pris un soin affectueux de Marie et s’est consacré avec joie à l’éducation de Jésus Christ, de même il est le gardien et le protecteur de son Corps mystique, l’Église, dont la Vierge sainte est la figure et le modèle » (Exhort. apost. Redemptoris Custos, n. 1).
Comment Joseph exerce-t-il cette garde ? Avec discrétion, avec humilité, dans le silence, mais par une présence constante et une fidélité totale, même quand il ne comprend pas. Depuis son mariage avec Marie jusqu’à l’épisode de Jésus, enfant de douze ans, dans le Temple de Jérusalem, il accompagne chaque moment avec prévenance et avec amour. Il est auprès de Marie son épouse dans les moments sereins et dans les moments difficiles de la vie, dans le voyage à Bethléem pour le recensement et dans les heures d’anxiété et de joie de l’enfantement ; au moment dramatique de la fuite en Égypte et dans la recherche inquiète du fils au Temple ; et ensuite dans le quotidien de la maison de Nazareth, dans l’atelier où il a enseigné le métier à Jésus. »
Conférence annulée
La souffrance : entre ombres et lumière
Qui n’a jamais été confronté à la souffrance ? Dans son corps, dans sa famille, dans son esprit, dans son âme ? La souffrance a -t-elle un sens ? Faut-il guérir de tout ? La blessure nous renferme-t-elle sur nous-mêmes ou nous ouvre-t-elle à quelque chose d’autre ?
Florian Laguens, docteur en philosophie et enseignant à l’IPC et au Collège des Bernardins, viendra nous aider à réfléchir sur ces points délicats. Conférence à 15h30 pour les élèves de première et à 20h00 pour les parents et toutes les personnes intéressées. Possibilité de se garer à l’intérieur de l’établissement.
Une expérience unique : toutes les cloches françaises sonneront en même temps pour l’Annonciation
Covid19 – Message des évêques de France aux catholiques et à tous nos concitoyens
Notre pays, avec de nombreux autres, traverse une grande épreuve. Le chef de l’état nous appelle à laisser de côté nos divisions et à vivre ce temps dans la fraternité. C’est pourquoi nous avons voulu que ce message destiné en premier lieu aux catholiques s’adresse aussi à tous nos concitoyens sans distinction.
Nous le faisons dans un esprit d’humilité, mais avec la certitude que la foi chrétienne a une mission spécifique dans ce monde et qu’elle ne doit pas s’y dérober. Nous pensons aussi à tous ceux et celles qui partagent avec nous la foi en Dieu et la conviction qu’il accompagne notre vie. Nous pensons enfin à tous ceux et celles qui ne croient pas mais souhaitent que la solidarité et l’esprit de service s’accroissent entre les hommes.
À tous, nous disons notre désir que notre communauté nationale sorte grandie de cette épreuve. Depuis bien des années déjà notre humanité a l’intuition qu’elle doit changer radicalement sa manière de vivre. La crise écologique nous le rappelle sans cesse, mais la détermination a fait largement défaut jusqu’ici pour prendre ensemble les décisions qui s’imposent et pour s’y tenir. Osons le dire, l’égoïsme, l’individualisme, la recherche du profit, le consumérisme outrancier mettent à mal notre solidarité. Nous avons le droit d’espérer que ce que nous vivons en ce moment convaincra le plus grand nombre, qu’il ne faut plus différer les changements qui s’imposent : alors, ce drame porteur d’angoisse n’aura pas été traversé en vain.
Le mercredi 25 mars, à 19h30
un peu partout en France, les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes, non pour appeler les fidèles à s’y rendre, mais pour manifester notre fraternité et notre espoir commun.
Elles sonneront comme elles ont sonné aux grandes heures de notre histoire, la libération par exemple. En réponse à ce signe d’espoir, nous invitons tous ceux qui le voudront à allumer des bougies à leur fenêtre. Ce geste, qui est de tradition dans la ville de Lyon, est un signe d’espérance qui transcende les convictions particulières : celui de la lumière qui brille dans les ténèbres !
Ce qui suit s’adresse maintenant aux catholiques.
Mercredi 25 mars, nous fêterons l’Annonciation du Seigneur. Elle eut lieu à Nazareth, chez une jeune fille, Marie. Dans sa maison, le Ciel rencontre la terre ; dans sa maison, le salut du monde est conçu ; dans sa maison, une joie nouvelle apparaît, la joie de l’Évangile, une joie pour le monde : « Car rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 37).
Cette année, sans l’avoir voulu, nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion ?
Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19 h 30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise, seul ou en famille, le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.
Et qu’au même moment chaque maison allume une ou plusieurs bougies, à sa fenêtre, pour dire son espérance et conforter celle de ses voisins.
Nous prierons en communion par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en nous unissant au chapelet récité, à Lourdes, chaque jour à 15 h 30. Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos cœurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous : « Que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38) – [1re dizaine].
Nous confierons à Marie qui devient Mère du Sauveur et qui deviendra notre Mère, nos frères et sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, « le fruit béni de ses entrailles » (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés [2e dizaine].
Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s’interrogea : « Comment cela va-t-il se faire ? » (Lc 1, 34). La peur d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse : « Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort », comme l’Église nous l’a appris [3e dizaine].
Enfin, poussés par l’Esprit, nous pourrons dire à Jésus : « Guéris-nous ! » Nous ne savons pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la passion, la mort et la résurrection de Jésus, le premier-né d’une multitude de frères qu’il fait entrer dans la vie de Dieu [4e dizaine.]
[5e dizaine avec intentions particulières].
Ouvrir sa fenêtre, allumer une bougie est un geste de communion que nous voulons offrir à toute la nation pour qu’elle rende hommage aux défunts, victimes du Covid19, et aussi à ceux qui donnent de l’espoir, soignants, autorités mais aussi famille, amis, voisins.
C’est pourquoi nous vous demandons de relayer ce message très largement autour de vous, par tous les moyens autorisés à votre disposition !
LES ÉVÊQUES DE FRANCE